« Triptyque Femmes et Fleurs »

Des beautés fleuries aux souvenirs éternels



Ce triptyque illustre, grâce aux fleurs, le parcours de la vie jusqu’à la mort, parle de la jeunesse et de la vieillesse, de l’apparition et de la disparition.

En toutes occasions, les fleurs nous accompagnent au long de notre chemin sur Terre. Et finalement, elles sont les dernières survivantes de notre voyage ici-bas.

Dans « Flower Power », première partie de ce triptyque, Eric Meylan nous montre des détails de l’anatomie féminine, toujours entourés, enlacés, superposés à des fleurs souvent modestes, fragiles, printanières, synonymes de jeunesse.

Avec « Flower Past », les détails du corps féminin sont encadrés, entourés, masqués par des végétaux desséchés, des fleurs fanées qui symbolisent le passage du temps : la maturité survient, puis la vieillesse et on découvre même des graines, qui redonnent finalement la vie !

Dans « Fleurs Ultimes », les fleurs ont fondamentalement changé de nature. Le photographe a observé qu’après la disparition des corps, sur les tombes abandonnées ne subsistent que des fleurs de céramique, de tissu ou de plastique. Ainsi les fleurs (qui symbolisent la nature) survivent encore, ultimes témoignages de la vie qui disparaît dans le flou des souvenirs.

« Cimetière de la Chapelle de Notre Dame des Anges, Rochemaure, France »